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Faire du wwoofing en NZ – 10 conseils

Vous êtes inscrit sur WWOOF NZ, vous êtes en possession de votre code d’accès et/ou de votre carnet pour partir à la recherche des meilleurs lieux où séjourner ? Ces lignes sont pour vous. Sinon une intro de rattrapage  ici

1. Si vous planifiez votre séjour avant de partir en Nouvelle-Zélande, n’oubliez pas que le décalage horaire est de 9 à 10 h selon la saison. Arrangez vous avec votre hôte pour avoir des horaires aménagées les premiers jours et pouvoir récupérer au mieux du « jet-lag ».

Hé oui, après au moins 24 heures de vol (sans compter le temps des escales), se mettre au travail risque d’être difficile. Renseignez-vous sur les horaires pendant lesquelles votre (vos) hôte(s) ont besoin de vous, cela vous évitera de vous lever aux aurores dans un état vaseux pour cause de réveil intempestif à 3 heure du mat’.

2. Intégrez le wwoofing dans votre projet de voyage et de découvertes. Le WWOOF est une démarche spécifique et avoir des buts permet d’avoir de la motivation pour le travail réalisé et de la fierté lorsque celui-ci est accompli.

Par exemple, certains hôtes sont orientés sur le partage de la culture maorie. Vous pouvez aussi être attiré(e) par l’éco-construction en particulier et trouver des lieux sur lesquels participer à un projet de construction et vous former.

3. Une fois vos envies définies cela vous permet de sélectionner les lieux les plus adaptés à vos intérêts, et aussi selon les qualifications requises. Crée votre propre liste. Parcourir le carnet d’adresse prend du temps mais c’est un gain précieux d’avoir fait une sélection au préalable lorsque vous désirez changer d’aire géographique.

4. Contactez les hôtes au moins 2 semaines à l’avance pour ne pas vous retrouvez bloqué et n’hésitez pas à sélectionner plusieurs lieux dans une région.

5. Si vous avez besoin de travailler de façon rémunérée vous pouvez trouvez un arrangement avec votre hôte afin qu’il vous permette d’être libre pour chercher du travail aux alentours. Pour cela il ne faut bien sûr pas se trouver dans une zone trop excentrée et au mieux avoir un moyen de transport (van, vélo …). Les séjours de longue durée sont plus propices à ce type d’arrangement.

6. Lorsque vous contactez un lieu précisez vos qualités, les tâches que vous êtes capable d’accomplir mais aussi les compétences que vous souhaitez acquérir ou perfectionner. Cela permettra à la personne qui reçoit votre demande de se faire une idée et d’estimer votre motivation. Cela s’avère important en particulier pour les lieux qui sont très appréciés (projet attirant couplé à du bouche à oreille efficace).

7. N’oubliez pas que vous êtes aussi là pour découvrir le pays. Le wwoofing est un échange, cela ne consiste en aucun cas pour l’hôte à obtenir une main d’œuvre journalière gratuite et « innocente ». Si vous travaillez plus de 6 heures par jour sans contrepartie, comme par exemple un jour entier travaillé contre un jour de repos, alors n’hésitez pas FUYEZ ! N’ayez pas de remord, il existe des personnes sans scrupules.

Si vous n’êtes pas en train d’apprendre, de vous amusez (au moins un peu), en plus de contribuer c’est que l’échange n’est pas « intéressant ».

Théoriquement le gîte et le couvert (ce qui signifie trois repas par jour!) sont proposés contre la moitié de la semaine travaillée, ce qui correspond généralement à 4 heures de travail par jour (sans jour de repos) ou 5 heures de travail par jour avec un jour de repos complet par semaine.

Parfois certains chantiers nécessite de passer plus de temps, à vous d’évaluer la pertinence de votre investissement en fonction de ce que cela vous apporte.

Personnellement, il m’est arrivé de travailler de nombreuses heures sur un chantier d’éco-construction car j’apprenais énormément et il y avais un important échange humain. Dans ce cas précis j’avais l’opportunité de me former sur le tas pour acquérir des connaissances et savoirs-faire sans avoir à payer un stage spécifique.

8. Je rappelle donc que le wwoofing est aussi, en plus d’un échange, un moyen de découvrir un pays et ses habitants. C’est un très bon outil pour faire de l’éco-tourisme. Vos hôtes peuvent vous conseillez des lieux à voir, des balades à faire et au mieux vous déposer si vous avez besoin de prendre un bus ou un bateau.

Il est conseillé de se renseigner sur les possibilités (visites, loisirs …) qui se trouvent aux alentours du lieu d’accueil et d’estimer votre niveau de dépendance en particulier pour les endroits « perdus » (si vous souhaitez vous déplacer hors du lieu ou partir au plus vite 🙂

Note: pas besoin de visa spécifique pour faire du wwoofing. Un visa touriste suffit ou vous pouvez opter pour le VVT (Visa Vacances Travail) pour un séjour au-delà de 3 mois dans le pays.

9. Si vous voulez faire du wwoofing l’hiver (juin à septembre) prévoyez un imperméable et une paire de gummies (du nom de la marque de bottes)

10. Faite votre programme, ou plutôt votre liste d’envies, et laissez de la place aux opportunités.

Ma toute première fois

Je m’en vais vous conter ma toute première fois. Car elle ne fut point en Nouvelle-Zélande mais en France deux ans auparavant.

Que fit-je, me direz vous, pour la première fois ?

 

Du WWOOF !!!

Et là chers lecteurs (si vous n’êtes pas encore renseigné), je suis sûre que ce mot martien dont la sonorité rappelle inconstestablement un fidèle ami de l’homme, qui remue la queue et ne sens pas toujours agréablement bon, vous trouble un peu (c’est le mot martien qui vous trouble, pas le chien, on est bien d’accord).

Une brève explication ici.

A cette époque (2008) intéressée par les plantes médicinales, j’en discutais avec une amie qui me fit connaître un endroit dans lequel elle séjourna elle-même et dont elle avait fort apprécié la typicité.

Je me renseignais au plus vite sur le concept à peine découvert et, ravie des principes d’échange et de partage prônés par le wwoof, j’appelais un certain Jean-Louis pour lui proposer mon aide.

A ce moment le mois de juillet prenait fin et je n’entrevoyais point la chance de partir en vacances. En ex-étudiante fraîchement remise d’un échec imparable à l’examen final après deux ans de BTS, je me retrouvais dans la perspective de chercher du travail, avec mon bac en poche, sans même envisager un redoublement… poil aux dents.

Une voix féminine répondant au nom de Caroline, la dite compagne de Jean-Louis, me répondit au téléphone. D’une sonorité chaleureuse, cette voix était prête à m’accueillir dans une semaine pour une quinzaine de jours de wwoof dans leur exploitation.

Quelques jours passèrent et je partie au volant de ma nouvelle compagnonne de route dénommée KA (ma première et encore fidèle voiture).

Au départ de Carcassonne, c’est sur les airs de Clinton Fearon que je roule en direction de la montagne noire pour rejoindre Olargues, petit village de l’Hérault situé non loin de St Pons de Thomières.

L’itinéraire qui passe par Caunes Minervois jusqu’à St Pons est tortueux mais génial comme petite route de vacances. Après St Pons de Thomières je dois continuer jusqu’à St Etienne d’Albagnan.

Passé ce pont je commence à suivre une route menant progressivement à l’intérieur du massif boisé et 20 bonnes minutes plus tard, ayant pris soin de suivre la direction de la ligne électrique, je suis arrivée aux Jardins du Salvet.

Il fait chaud et l’ombrage des châtaigners est vraiment agréable.

Je suis accueillie progressivement par toutes les personnes déjà sur le lieu: Jean-Louis et Caroline pourrait être décrit comme un couple des bois, ils semblent parfaitement adaptés à leur environnement.

Jean-Louis arbore une barbe généreuse cachant à moitié un visage rieur. Il porte des vêtements simples et confortables sur son corps aux muscles taillés et à la peau tanée par de nombreuses heures de labeur au soleil.

Une volumineuse chevelure noire portée naturellement jusqu’aux épaules et le teint halé tout comme son compagnon, je rencontre Caroline marchant pieds nus dans la cuisine à l’ambiance fraîche et sombre. Elle est entourée de ses deux filles, Silène et Jasmine, qui ont respectivement 5 et 1 an.

Cette petite famille vit avec deux personnages que je croiserais à peine car ils seront absents durant le reste de mon séjour. Bruno et Maya vivent chacun dans une caravane et travaillent sur l’exploitation selon les principes du wwoof. Ce sont des wwoofeurs de longue durée car ils sont tous les deux là depuis plus de un an.

Maya s’occupe du jardin potager. Je suis à peine arrivée que, suite à mes questions, elle m’explique son cas de wwoofer:

Je suis arrivée ici il y a un an. C’était mon premier wwoof et je ne suis plus partie depuis.

Je me dit que, pour que cela se produise, ce lieu et les gens qui y vivent doivent surement être très bien.

Dans la foulée je rencontre les autres wwoofers:

Thiago, un belge d’origine brésilienne a la peau basanée et des cheveux noirs mi-long, genre afro en un peu moins frisé. Il porte le sourire aux lèvres aussi bien que sa paire de lunettes sur le nez.

Il y a aussi deux amies anglaises venues passer des vacances d’un autre genre dans le Sud de la France. Elles partiront quelques jours après mon arrivée.

Dès le lendemain arrive Simon, un pseudo-breton (il paraît que Rennes ne fait pas parti de la Bretagne), courte crinière blonde parfois relevée au dessus de la nuque.

Nous travaillons de nombreuses heures chaque jours pour récolter des plantes aromatiques et médicinales (PAM).

Parfois sur le domaine du Salvet en taillant sauge, lavande ou menthe, tantôt dans les environs pour l’achillée millefeuille ou l’armoise.

Les longues journées se terminent par une dîner tardif toujours délicieux, composé de produits bio et de discussions animées.

Le lieu est équipé des seules toilettes sèches à séparation d’urée (urine, azote) que j’ai rencontré jusqu’à aujourd’hui.

Les semaines passèrent sous le soleil, parfois à l’ombre ou l’abri dans le séchoir et je me vit gratifiée pour mon départ de produits artisanaux tels que du sirop à base de la menthe que nous avons récoltée, des pots de châtaignes et le prêt d’un livre de Scott Peck.

Simon parti au bout d’une semaine et Heather, venant d’Haïti et faisant un tour du monde, l’a remplacé. Thiago s’en fut un jour avant moi rejoindre l’Italie. La veille de mon départ il y eu deux nouvelles arrivantes. Thiago et moi partagèrent notre savoir-faire acquis avant que chacun repartent et passent le relais à un nouveau groupe de wwoofeurs sur le lieu.

En plus d’avoir appréhender un métier et le mode de vie d’une famille, j’eu l’occasion de rencontrer une dizaine de personnes venant d’horizons différents à travers la France, l’Europe voire à travers le monde.

Cette première fois a été une entrée vers le monde « alternatif » et vers le voyage.

 

PS: Durant mon séjour nous sommes allés supporter les cyclistes du premier Altertour de France.

Se loger

Voici toutes les possibilités pour se loger en Nouvelle-Zélande:

(peut-être que j’en oublie donc je dirais que c’est un gros aperçu)

Logements payants

Les backpackers = Auberges: peu chers, possibilités de rencontres internationales.

Les hotels: plutôt chers, peu convivials

Les « Bed and Breakfast » (B&B signifie littéralement Lit et Petit-déjeuner):

Un carnet d’adresses sur New Zealand Bed & Breakfast

ou Bed and Breakfast directory, vendent aussi un livre.

Je ne peux pas donner mon avis sur ce mode de logement car je n’ai pas tester en Nouvelle-Zélande. Je peux assurer par contre que la majorité des néo-zélandais sont très acceuillants.

Logements gratuits

Le Wwoofing est l’utilisation du WWOOF qui signifie  World Wide Opportunities on Organic Farms ou  Willing Workers on Organic Farms, soit en français, volontaire dans des fermes biologiques. Le principe est de travailler entre 4 et 6 heures par jour en échange du gîte, du couvert et aussi parfois d’une apprentissage de connaissances et savoirs faire.

Il faut préalablement acheter le livre, compter jusqu’à 50 dollars soit 25 euros environ.  WWOOF NZ.

HelpX: Basé sur le même principe que le wwoofing, le concept permet d’être nourri et logé chez l’habitant en échange de quelques heures de travail par jour. Le site internet permet de lire la description des lieux et également d’avoir des retours d’expériences par des volontaires sur les différents endroits.  Participation: 20 euros pour 2 ans.

Dans le cadre du wwoofing ou de HelpX, les hôtes demandent souvent une période de séjour d’au moins 1 semaine sur le lieu.

Couchsurfing: permet d’avoir un endroit où dormir pour une durée relativement courte, parfois juste une nuit.  Plateforme gratuite.

Van aménagé: Ils sont courants en Nouvelle-Zélande, à acheter d’occasion ou à louer, cela permet de voyager librement à travers le pays. Bien que l’on puisse déduire le coût du logement il ne faut pas oublier l’investissement de départ ainsi que la consommation de carburant qui modifient l’idée d' »économies ». J’ai rencontré beaucoup de jeunes voyageant en van qui passaient une ou deux nuits par semaines en backpacker pour avoir une vrai douche.

Vocabulaire à l’usage du wwoofer

Amis wwoofers s’activant dans des pays anglophones ou futurs wwoofers en partance, ceci vous est spécialement adressé.

J’ai appris un tas de mots spécifiques concernant le jardin, la ferme, le soin aux plantes, durant mes divers wwoofs. J’ai ainsi compilé le vocabulaire que j’ai couramment utilisé pour vous aider à vous familiariser avec ces mots ou simplement trouver un terme spécifique qui ne figure pas dans votre dictionnaire de poche.

Il manque sûrement des mots, n’hésitez pas à m’en faire la remarque pour que je complète les listes.

Bonne étude 😉